Waw magazine

Waw magazine

Menu

Le Presbytère de Villers-la-Bonne-Eau

  • Gîtes de Wallonie
  • / Gîtes
Luxembourg  / Bastogne

Par Christian Sonon

Sur les traces de la Reine Mathilde

Non, Villers-la-Bonne-Eau n’est pas une station thermale ! Si le nom de ce village de l’entité de Bastogne évoque quelque chose en vous, c’est parce qu’il a brièvement été sous les feux de l’actualité en 1999, lors du mariage du Prince Philippe. C’est en effet dans ce village, et plus précisément dans le magnifique château de la famille d’Udekem d’Acoz, tapi dans la forêt du hameau de Losange, que la Reine Mathilde a passé son enfance. C’est dans l’église de ce village qu’elle allait à la messe chaque dimanche avec ses frère et sœurs. Et c’est au presbytère qu’elle suivait le cours de catéchisme de l’abbé Jean Godenir qui l’avait baptisée. Le croirez-vous ? Les habitants de Villers-la-Bonne-Eau sont fiers d’avoir « offert » une reine à la Belgique !

Mais si les murs du presbytère ont jadis recueilli les confidences juvéniles d’une future tête couronnée, certains d’entre eux ne sont plus là pour trahir un quelconque secret. La bâtisse, en effet, a été récemment rénovée et transformée en gîte rural par Olivier et Lucie Ramlot, un couple d’informaticiens installés à Arlon. Lui est originaire de Gembloux, elle de Tournai. Ils se sont rencontrés durant leurs études à Namur et se sont installés dans la région après avoir trouvé du travail au Grand-Duché de Luxembourg. Aujourd’hui, ils ont quatre enfants et, quand leur gîte n’est pas loué, ils viennent y passer un moment en famille. Dans une bâtisse ancienne, certes, mais pas au point d’avoir connu la Seconde Guerre mondiale.

Un village pratiquement rasé

« En janvier 1945, le village a été pratiquement rasé après que des milliers d’obus américains lui soient tombés dessus, explique Lucie. Il a fallu attendre 1952 pour que le presbytère soit reconstruit. Quand l’abbé Godenir l’a quitté pour aller dans une maison de repos, voici une petite dizaine d’années, la commune l’a mis en vente publique. Nous cherchions un lieu de caractère afin d’y aménager un gîte et en faire notre maison de campagne. J’ai été vite séduite par les volumes, la qualité de matériaux, la luminosité des pièces… »

L’aménagement ne fut cependant pas une sinécure. La maison ayant été un court moment à l’abandon, il fallut refaire le plancher qui était pourri à cause de l’humidité. Des murs furent abattus afin de transformer plusieurs petites pièces en un seul espace lumineux servant aujourd’hui de salon, de salle-à-manger et de cuisine. Une grande baie fut également découpée afin de créer une ouverture sur le jardin où le couple a installé une pergola et aménagé une piste de pétanque. À l’étage, quatre salles de bain furent construites, dont trois dans les chambres. Celles-ci sont au nombre de cinq, ce qui permet au presbytère d’héberger douze personnes puisque l’une d’elles dispose de quatre lits simples. De chaque fenêtre, la vue sur la campagne et la forêt voisine est magnifique.

Un gîte pour adultes, enfants et bébés

« Qu’ils habitent la Wallonie ou ailleurs, nos locataires viennent ici pour se retrouver en famille ou entre amis, explique la maîtresse de maison. Nous avons essayé de rendre le séjour confortable pour tout le monde. Le gîte offre ainsi toutes les commodités pour les bébés, tandis qu’une pièce a été transformée en salon TV avec jeux pour les enfants. Nous n’avons ni sauna ni jacuzzi, mais si les gens veulent aller se délasser sur le lac d’Esch-sur-Sûre, qui est à quinze minutes du gîte, notre canoë de 4,40 mètres de long est à leur disposition dans le garage ! »

Après trois ans de travaux auxquels Olivier Ramlot a consacré la plupart de ses week-ends, le bâtiment a été quasi complètement habillé avec du mobilier neuf – dont la grande table du living faite sur mesure par un forgeron –, seuls quelques lavabos et vieilles chaises témoignant de son affectation passée. Mais si Mathilde revenait dans le village, elle ne se douterait sans doute de rien en longeant le mur du cimetière car, vu de l’extérieur, le bâtiment a gardé son aspect d’antan. « Mon mari est en train de consolider le muret devant l’entrée, mais c’est toute la façade qui doit faire l’objet d’une rénovation afin de lui redonner un peu de charme », conclut Lucie. La propriétaire est satisfaite. L’endroit est calme, la nature est belle et son gîte se loue bien. Que demander d’autre ?

 

Gîte "Le Presbytère de Villers-la-Bonne-Eau"

Villers-la-Bonne-Eau, 7

B-6600 Bastogne

+32 (0) 473 24 34 53

presbyteredevillers@gmail.com

www.presbytere-de-villers.be

 

À VOIR, À FAIRE

Les parcs naturels et Bastogne

Situé à deux kilomètres de la frontière luxembourgeoise, le Presbytère de Villers-la-Bonne-Eau vous permettra de découvrir les deux parcs naturels de la région : celui de la Haute-Sûre Forêt d’Anlier (côté belge) et celui de la Haute Sûre (côté luxembourgeois), avec son lac de 380 ha, ses plages d’herbe et ses méandres. Les chemins de promenade sont nombreux et le terrain très diversifié se prête particulièrement bien au VTT. « Pour les visites culturelles, il y a bien sûr Bastogne, signale Lucie Ramlot, avec le War Museum et le Bastogne Barracks, le centre d’interprétation de la Seconde Guerre mondiale. Pour les familles avec enfants, je suggère, à Bastogne toujours, la Maison des Légendes qui est consacrée au patrimoine légendaire ardennais. Elle est installée au Musée en Piconrue, qui propose diverses expositions sur la vie locale et qui rouvrira ses portes le 20 juin. Côté sud, à Haut-Martelange, le Musée de l’Ardoise vaut le détour également puisqu’il permet de se replonger dans le passé industriel ardoisier de la région. »

 

Avec le soutien du Commissariat Général au Tourisme

 

En collaboration avec : 

Photos

Visionner la galerie "Le Presbytère de Villers-la-Bonne-Eau"

La Newsletter

Your opinion counts