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Mobilité : Imperia, un roadster hybride wallon ?

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Liège  / Liège

Par Thierry Desiraut

La vitesse pure, très pure : la consommation d’une Smart avec la puissance d’une Ferrari. Le projet de relance de l’Imperia est-il toujours d’actualité ?

 

Fondée en 2001 en tant que spin-off de l’Université de Liège, Green Propulsion est aujourd’hui spécialiste indépendant en motorisations toujours plus propres. Ses expertises sur les carburants alternatifs, électriques, hybrides, les piles à combustible et le bilan carbone du moteur électrique sont très recherchées. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Grâce à ses 15 années d’expérience et plus de 15 prototypes uniques déjà construits, détaille le directeur Yves Toussaint, Green Propulsion collabore étroitement – au-delà de la simple sous-traitance - avec un grand nombre de constructeurs européens, principalement dans les domaines du transport urbain et du sport automobile. Nous menons divers partenariats dans le domaine de la motorisation hybride et électrique et motorisons aussi de petites séries, comme par exemple, les deux trains des Grottes de Han. »

Il y a quelques années, Green Propulsion s’est fait remarquer par le projet de relance de l’Imperia, sous une forme hybride. L’histoire de cette voiture démarre en réalité au XIXe siècle à Jupille où s’installe Adrien G. Piedboeuf en 1830. Passionné par l’automobile naissante, l’homme met au point une première motocyclette en 1904 et une voiture en 1906 qu’il baptise du nom d’Impéria, en hommage à Charlemagne originaire de la même ville. L’usine devient l’une des plus importantes de Belgique et connaîtra diverses fortunes avant de fermer ses portes en 1958. 

Il y a quelques années, la société Green Propulsion décide de relancer un modèle quasiment identique mais avec un moteur hybride. Accablée de dettes liées à ce projet et à ses sous-traitants, Green Propulsion fait faillite et est reprise, telle quelle, par l’homme d’affaires liégeois Laurent Minguet. « Aujourd’hui, il y a un nouveau plan d’affaires, admet Yves Toussaint, mais toutefois rien encore de tangible. Le projet n’est pas abandonné mais il n’y a rien qui mérite d’être relevé. » Mais son silence en dit sans doute long, la pièce n’est pas jouée.

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