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© Orlando Campione-Jellycube Studio 2014

JELLYCUBE STUDIO
Yes, let’s do it

  • Business
  • / High-Tech
Hainaut  / Mons

Par Joéllie Sprumont

Un poulpe cubique avec un scaphandre… La mascotte de Jellycube Studio est pour le moins décalée. À la rencontre de copains passionnés de communication visuelle.

La mascotte représente bien l’état d’esprit qui règne chez Jellycube Studio. « Sérieusement fun », comme expriment si bien les cofondateurs. Qui sont-ils ? On retrouve quatre copains, mais trois membres actifs, Brice Matassa, Orlando Campione et Florent Schirrer. Ils se sont rencontrés sur les bancs de l’école supérieure Le Site, à Saint-Ghislain. Leur ambition était de créer leur propre entreprise qu’ils ont lancée en 2012. Depuis, vidéo, photographie, illustration, montage, branding, motion design, photoshooting, 3D, etc. forment la large palette des compétences maîtrisées par la jeune agence montoise.

Trouver un nom a été le plus difficile. « Ce n’est pas aisé avec quatre créatifs qui amènent chacun au moins 50 noms différents. Et puis, sans savoir où ça allait nous mener », confie Brice. Jellycube Studio, c’est la rencontre du malléable, de la gelée et du cube, droit et carré. Et puis la méduse, le jellyfish, qui, comme un poulpe, avec ses petits tentacules, est un animal pluridisciplinaire, à l’image de l’agence.

Jellycube Studio, c’est la rencontre du malléable, de la gelée et du cube, droit et carré. Et puis la méduse, le jellyfish, qui, comme un poulpe, avec ses petits tentacules, est un animal pluridisciplinaire, à l’image de l’agence.


De nouvelles cartes de visite en main et une mascotte comme enseigne, les quatre compères commencent à travailler chez l’un, puis chez l’autre, dans des cafés… Les premiers contrats avec les clients se font via Skype. Rapidement, la volonté d’être plus productifs et d’accueillir les clients dans un espace bien à eux se fait ressentir. Direction un bureau au Microsoft Innovation Center de Mons où on les retrouve aujourd’hui.

Un des premiers projets du studio consiste en une collaboration dès 2012 avec le Festival OFFF de Barcelone, événement digital et culturel de renommée mondiale. Lorsqu’ils rencontrent le directeur, Héctor Ayuso, au Kikk Festival de Namur, « on s’est dit qu’il fallait aller le trouver, on y a vraiment été au culot. On lui a dit qu’on voulait travailler pour lui et on lui a montré des tests sur une tablette. Il a regardé. Et puis, il a dit ‘Ok, let’s do it !’ », explique Brice. Florent continue. « Le truc, c’ était que si on travaillait pour le OFFF Festival, on devait également être speaker. On est passé de rien, d’une toute petite boîte qui se lance, à speakers pour ce festival. » « C’est comme si vous étiez un petit groupe de rock qui joue dans son garage et que vous vous retrouvez à jouer au Festival Rock Werchter », ajoute Orlando.

« Kikk OFFF Kikk »

Leur participation au Festival OFFF 2012 ne représente rien de moins qu’un accélérateur dans leur développement, leur amenant une certaine notoriété. Ainsi, plus tard, c’est à Barcelone qu’ils rencontrent les organisateurs du Kikk Festival. Une nouvelle collaboration prend corps. Ils réalisent la vidéo de présentation de l’édition 2013 en mettant « les mains dans le cambouis ». « La communication était basée sur le ‘K’ du logo du Kikk et des lignes bleues. On a voulu retranscrire ça en quelque chose de tangible. On a donc pris la lettre et on l’a mise en situation avec de vrais fils », explique Brice. Et Orlando ajoute : « On aurait très bien pu faire tout en postproduction et en 3D. On peut penser que celle-ci est plus simple, alors qu’en réalité, non. Notre boulot est aussi d’apporter des solutions à un problème auquel le client ne s’attend pas. »

De fil en aiguille, de bouche à oreille, différents clients prennent contact avec Jellycube. Des entreprises telles 3M, Grey Group, Cox Media Group, Contact mobile et bien d’autres ont fait appel à ses services créatifs. Peut-on dire que les choses arrivent par hasard ? « Au final, on a créé cette coïncidence. Si l’on attend chez soi que le bonheur arrive, il ne viendra peut-être jamais. Il faut se donner les moyens de créer quelque chose et d’arriver à un but. C’est ce que nous avons fait », répond Orlando.

Une effervescence montoise

L’envie de créer leur propre festival s’est concrétisée sous la forme du Pixels Festival, le rendez-vous des industries créatives à Mons. L’équipe de Jellycube s’est associée avec Reaklab, ses voisins au Microsoft Innovation Center. Le projet est, comme dans les autres festivals, de proposer des conférences et workshops, mais aussi de présenter un aspect plus networking « pour que les visiteurs aient le temps de se rencontrer et d’échanger leurs cartes de visite. C’est vraiment important dans le métier, c’est ce qu’on a eu comme expérience », explique Florent.

Si l’on doit trouver un leitmotiv à Jellycube Studio, ce serait le travail d’équipe, au coeur de leur processus de création. Les trois partenaires l’affirment ; ils ont véritablement l’envie de développer des partenariats et n’hésitent pas à partager le travail avec des concurrents quand ils sont un peu débordés. Selon Florent, domine « le principe de coworking à grande échelle et le fait d’avoir un esprit d’équipe montois ». Un esprit que l’on retrouve dans le cadre de Mons 2015, Capitale européenne de la Culture. L’organisation les a même emmenés à Marseille en 2013 pour une mission économique, en tant que représentants des industries créatives.

Continuant sur sa lancée, Jellycube Studio désire poursuivre son développement. À l’étranger notamment, États- Unis, Espagne, France, Royaume-Uni, et le Canada où ils sont les partenaires d’une école d’où viennent des stagiaires. La Flandre les intéresse beaucoup également. Sans oublier leur désir de se spécialiser dans l’animation de titres, sous-titres, génériques pour le cinéma et les séries télévisées.

Informations : 

Boulevard Initialis, 1
B-7000 Mons
Tel. : +32 (0)490 40 49 64
contact@jellycube.be www.jellycube.be

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