- Dossier
Par Waw
Parallèlement au développement des vignobles, divers outils sont mis en place pour accompagner ce nouveau métier.
Le premier fut la création en 2004 de quatre appellations à l’initiative de la Fédération belge des Vins et Spiritueux : Côtes de Sambre et Meuse, Vin du Pays des Jardins de Wallonie, Vin mousseux de qualité et Crémant de Wallonie.
Depuis 2012, l’Association des Vignerons de Wallonie (AVW), créée à l’initiative d’Henri Larsille, vient épauler la profession à travers des actions de formation et de promotion. A sa demande, les appellations sont en cours de révision et feront la part belle aux cépages résistants. Et l’IGP (Indication géographique protégée) Vin du Pays de Wallonie devrait être remplacée par Vin de Wallonie, bien plus lisible.
Par ailleurs, grâce à la présidence, depuis 5 ans, de Pierre Rion à l’AVW, les vins wallons sont dorénavant servis dans les réceptions officielles régionales ou dans certaines missions à l’étranger. La Région apporte en outre un soutien croissant à la viticulture, via certains fonds de développement économique, un subside à l’AVW ou encore via les actions de promotion menées par l’APAQ-W, dont la toute récente opération “Trinquons local”.
L’équipe de Barwal
Emploi et formation
Au chapitre des nouveautés, notons, en septembre 2020, le lancement de Barwal par Didier Mattivi et Hugues de Pra. En partenariat avec la Tonnellerie de Champagne, cette entreprise fabrique des fûts de chêne provenant des forêts wallonnes. Son ambition : construire une tonnellerie d’ici deux ans.
Au niveau de l’emploi, il y a des places à prendre puisque les coopératives recrutent des œnologues, des maîtres de chai, ainsi que du personnel technique. Un nouveau laboratoire d’analyses des vins, AOC Vallée mosane, s’est également créé à Andenne en collaboration avec la Société Horticole et Viticole de Huy. Sans oublier les formations mises en place ces dernières années.
A Ath, le CARAH propose un service de recherche et de soutien à la profession, tandis qu’à Perwez et à Villers-le-Bouillet, les centres de l’IFAPME ont mis en place une formation de chef d’entreprise vitivinicole et, depuis septembre 2020, une nouvelle formation d’ouvrier viticole. Près de cent personnes sont engagées dans ces filières. Elles sont l’avenir de la viticulture wallonne !