Waw magazine

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© Michel Vanden Eeckhoudt

Michel Vanden Eeckhoudt Suisse, 1991. © Michel Vanden Eeckhoudt

Michel Vanden Eeckhoudt Ile Maurice, 1991. © Michel Vanden Eeckhoudt

Michel Vanden Eeckhoudt France, 2009 © Michel Vanden Eeckhoudt

Michel Vanden Eeckhoudt Ile Maurice, 1989 © Michel Vanden Eeckhoudt

Michel Vanden Eeckhoudt Bretagne,2013 © Michel Vanden Eeckhoudt

Pas d’événements grandioses dans les photographies de Michel Vanden Eeckhoudt, pas de messages politiques ou moralisateurs. Mais des fragments de vie, des instants du quotidien, en ce qu’ils peuvent avoir de drôle, de doux, d’attachant, de triste aussi parfois. Chaque photographie vient composer une petite histoire, une chronique de la banalité qu’il sublime. Des images tendres, parfois douloureuses, laissant doutes et questions, qui persistent en la mémoire comme une chanson aux accents nostalgiques. En demi-teintes, les photographies de Michel Vanden Eeckhoudt livrent toute la gamme des sentiments, préférant à l’éclat de rire le sourire complice, aux larmes une douce mélancolie. Michel Vanden Eeckhoudt France, 1991 © Michel Vanden Eeckhoudt

« Avec Vanden Eeckhoudt l’on n’est jamais confronté à l’évènement, aux grandes heures de l’histoire, mais aux interstices du quotidien, en de petites cérémonies où l’étrange et l’absurde ne sont pas étrangers. Sa photographie est l’endroit de petites fêtes personnelles, aériennes comme le ballet d’un danseur sur fond de Taj Mahal, ou celui de son fils Nicolas, bondissant dans un jardin public, explosions de corps et d’euphories, des célébrations pour soi-même, comme s’incline le visage pour garder encore un peu de soleil, des instants volés au flux du jour que le photographe a su conserver. Les êtres qui peuplent ses photographies semblent y aller chacun de leur partition, vaquer à leur gré, en groupe ou isolés, dans l’espace que le photographe leur assigne, attachant au décor le même soin qu’aux modèles. Il s’y déploie une gestuelle qu’il excelle à capter, qu’elle soit celle du danseur, du musicien, de la lissière, de l’ouvrier à son tour, de la majorette ou de l’équilibriste, chorégraphies spontanées, muettes, que le loisir ou le labeur suscitent, sculptures de chairs en apesanteur ». par Xavier Canonne © Michel Vanden Eeckhoudt

Musée de la Photographie

  • Patrimoine
  • , Culture
 / Hainaut

Par Waw

Une exposition à voir jusqu’au 15 mai 2022

par Michel Vanden Eeckhoudt

En même temps qu’une activité de journalisme engagé, Michel Vanden Eeckhoudt (1947-2015) s’est intéressé aux jardins zoologiques qu’il a photographiés en Europe et aux Etats-Unis, fasciné par l’aspect théâtral de ces lieux : ceux qui regardent, ceux qui sont regardés, tous regardés par le photographe. Sa carrière de photographe l’amène à réaliser de nombreuses expositions et à mener, seul ou en collaboration, des missions photographiques sur divers thèmes en Tunisie, au Népal, en Israël, au Maroc ou en Egypte. Il a également travaillé pour Libération, tournant son regard et son objectif sur le monde du travail, où qu’il soit.
Michel Vanden Eeckhoudt
Bruxelles, 1979

 

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