Si vous pensez que le design est affaire d’esthétisme et de séduction, ce dossier est pour vous. Vous découvrirez à travers un événement d’envergure, « Reciprocity Design.liège », une discipline profondément attachée à la réalité des choses humaines. Oui, le design est un levier d’actions vers d’autres possibles.

À quoi sert le design s’il est « désarmé » ? 

A rien et, « désarmé », le design n’est pas du design.

 Cette idée – améliorer le monde est le combat pacifique que mène un designer et son arme est sa créativité – est la toile de fond de notre dossier automnal consacré au design et au métier de designer dans le cadre de l’ouverture de la triennale « Reciprocity Design.Liège ». Un événement nomade qui se balade, entre Liège, la Flandre et l’Euregio Meuse-Rhin, pour investir des lieux culturels d’exception (La Boverie, le Musée de la Vie wallonne, la Cité Miroir), des galeries d’art, des espaces dédiés au design (Design Station, rue du Paradis) et même des quartiers urbains (Outre-Meuse).

 Une dispersion cohérente puisque, quel que soit le lieu d’exposition, la même question est posée : le design peut-il être un moteur de changement  comportemental face à des situations sensibles telles que la fragilité et la précarité humaines ou environnementales ?

Reciprocity répond par l’affirmative, appuyant sa conviction sur l’éthique humaniste et le sens du service qui sous-tendent la démarche du designer. En cela, nous pouvons écrire que le designer est engagé dans une lutte pacifique qui permet à chacun, mais aussi à ceux qui font face au handicap, d’accéder à une forme d’autonomie et de liberté.

 Du 5 octobre au 25 novembre.

www.reciprocityliege.be

www.laboverie.com

www.design-station.be